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Un certain Paul Darrigrand

  • Photo du rédacteur: Marine de Scorbiac
    Marine de Scorbiac
  • 15 févr. 2019
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 6 janv. 2020


En 2 mots : du "pur Besson" !

Dans la continuité de Arrête tes mensonges, "Un certain Paul Darrigrand" est un nouveau (pas si nouveau) chapitre de la construction de son identité homosexuelle, de sa quête de l'amour ou devrais-je dire de l'Amour. Il ne s'agit pas ici seulement de l'aventure avec Paul, jeune homme marié, insaisissable et écorché, mais aussi de la maladie, de la confrontation avec la mort.

L'amour et la mort sont ici traitées d'un même souffle, avec la même impatience, la même peur du précipice. L'histoire d'amour se finira, la mort perdra. C'est ainsi que le plaisir et le danger se mêlent, l'espoir et l'inconnu se font écho dans ce ballet douloureux et finalement ô combien vivant.

L'ouvrage est une ode à la vie, à sa richesse, aux surprises qui nous attendent et à la quête que nous entamons tous, pour trouver le bonheur dans les bras d'un(e) alter ego. Dans le cas de cet opus, celui qui créé le désir, l'attente, qui souffle le chaud et le froid, mais dont on sait dès le départ, qu'il ne pourra donner à l'auteur tout ce qu'il attend. On y retrouve les thèmes de prédilection de l'auteur (homosexualité, amour, passion, désir des corps, apprentissage), mais cet opus participe à compléter le tableau d'un auteur prolifique. On aimerait parfois qu'il change de sujets, mais il les maîtrise,

donc en fermant ce livre, on a juste le sentiment de l'avoir accompagné un bout de sa vie, en disposant des sous-titres car le temps a ceci de merveilleux, qu'il permet de tirer les leçons d'une portion de vie qui construit la suite...

Février 2019 - BOOKINADE - Marine de Scorbiac

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