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Certaines n’avaient jamais vu la mer de Julie OTSUKA

  • Photo du rédacteur: Marine de Scorbiac
    Marine de Scorbiac
  • 20 janv. 2017
  • 1 min de lecture

J’attendais avec impatience de lire ce livre.

J’en avais lu des critiques, des éloges enthousiastes. Et c’est malheureusement souvent ce qui se passe : j’ai été déçue. Déçue par la

traduction quelque peu lourde, par cette voie chorale (le « nous ») qui fait perdre en émotion. En dans le même temps, la litanie de ces histoires individuelles, alignées comme des perles sur un collier de mauvaise facture, émeut et donne du poids à ces histoires de femmes. Le refrain est certes envoutant, mais c’est surtout ce qu’on y apprend qui fait sens : le destin de ces milliers de femmes déracinées.

La quatrième de couverture parle d’un chœur antique, j’ai visualisé pour ma part, un groupe de vieilles femmes gémissantes, racontant leurs histoires. Des histoires qui par le volume, font l’Histoire. Mais finalement ce que j’en retiens, ce sont les histoires individuelles, ces destins souvent tragiques, rarement heureux.

Je retiendrai ce livre pour sa forme de cantique à mille et une voix alors que c’est pourtant ce qui m’a pesé dans la lecture. Paradoxe. J’admets néanmoins que l’idée est originale et que certains visages demeureront dans mon esprit.

Marine de Scorbiac - BOOKinade

 
 
 

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