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L’Embellie de Audur Ava OLAFSDOTTIR

  • Photo du rédacteur: Marine de Scorbiac
    Marine de Scorbiac
  • 20 janv. 2017
  • 1 min de lecture

J’avais beaucoup aimé Rosa Candida. Je m’étais laissé emporter par cette histoire en dehors des conventions, ses personnages attachants et sa fin là déjà, peu conventionnelle, qui s’attachait davantage à la réalité des émotions, qu’à la logique du roman.

J’ai retrouvé la patte d’Audur Ava Olafsdotiir dans l’Embellie, mais avec un peu moins d’abandon, moins d’attendrissement et un peu d’ennui. Sans doute un ensemble d’éléments pour expliquer cette conclusion : des ficelles de narration déjà vues, une aventure déjà vécue en quelque sorte, des personnages abîmés et attendrissants mais un peu exagérément, moins réalistes et plus caricaturaux finalement.

Et pourtant, le tandem formé par la narratrice et par Tumi, ce petit garçon merveilleusement étrange, ne peut laisser de glace. Ils sont à la fois acteurs d’une fable empreinte de sagesse qui permet de relativiser les aléas de la vie en disposant en quelques pages d’un concentré de celle-ci ; mais dans un même temps, d’avoir le nez sur sa réalité crue et cruelle et d’en avoir ainsi, une vision pragmatique et mécaniste. Une ambivalence qui rend crédible l’Embellie… sous le regard attachant de ce petit témoin sage. Un agréable moment.

Marine de Scorbiac - BOOKinade

 
 
 

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