top of page

[Débat] - Les startups : de la bulle 2000’s au boulet de canon 2015’s (3/3)

Les startups sont donc des acteurs qui comptent et leur expérience de la bulle internet n’est finalement qu’un galop d’essai comme l’a été la première tentative d’importation du fax (flop) en France.

Certaines grandes entreprises l’ont appris à leurs dépends, convaincues qu’elles étaient de leur force de Goliath ; elles dorénavant obligées de se réinventer dans l’urgence pour s’adapter à la nouvelle économie crée par les David.

En 2004, quelle société de transport aurait accepté de redessiner l’auto-stop aux couleurs du digital pour diviser par deux le coût d’un trajet pour ses clients, sans disposer d’un seul train, car ou avion en propre ?

Blablacar l’a fait (valorisation en septembre 2015 d’1,6 milliard de dollars) et la SNCF s'organise rapidement pour adopter ce nouveau mode de consommation.

En 2008, quelle chaîne d’hôtels aurait cru qu’un site internet pourrait créer une offre parallèle en révolutionnant le logement chez l’habitant avec deux fois plus de chambres dans deux fois plus de pays sans posséder un seul hôtel en propre ? AirBnB l’a fait (valorisation en novembre 2015 de 25 milliards de dollars) et les hôteliers repensent l'expérience client tant sur l'acte d'achat que sur le séjour.

En 2009, quelle compagnie de taxi aurait pris au sérieux le fait qu’une simple application mobile pourrait démocratiser le chauffeur de maître pour tous et attaquer son monopole sans aucun taxi en propre ? Uber l’a fait (valorisation en août 2015 de 50 milliards de dollars) pendant que les taxis brûlent des voitures dans la rue, sous l’œil médusé des caméras.

Ces grandes entreprises qui ont essuyé les plâtres, sont un terreau fertile d’apprentissage pour les autres acteurs en place. Ainsi, même si certaines startups sont probablement trop valorisées, les entreprises établies étudient à présent comment s'allier avec Drivy qui pourrait créer une disruption dans la location de voiture ; avec Sculpteo dans la production à la demande ; avec Mobiliwork dans l’intérim ; avec Sourcinno dans l’étude de l’innovation ; avec Lydia dans le paiement par smartphone ; avec Damae dans la détection des maladies de peau ; ou avec WidooBiz dans les médias sur internet.

Les entreprises établies ont en effet intégré que certaines startups réinventent l’existant avec un regard différent 2.0. « Mieux » encore, certaines créent de nouveaux secteurs : d’une certaine manière, la recherche de multi-information multi-media par Google est une sorte de nouveau meta-secteur (il regroupe ceux des encyclopédies, pages jaunes, cartes routières, bulletin météo, journaux etc) ; il en va de même pour Facebook qui agrège les cartes postales, partage d’information, plateforme de jeux vidéo, et ce jusqu’aux alertes urgentes.

C’est ainsi que la plupart des entreprises établies (grandes entreprises, ETI et PME) souhaitent créer des alliances win-win avec les startups. Pour trouver ces jeunes pousses innovantes avec lesquelles co-innover elles utilisent sourcinno.com qui en compte 300 000 (dont 15 000 en France) dans 200 pays. C’est l’Open Innovation.

Aymard de Scorbiac

Pour comprendre simplement à base d'exemples du quotidien les enjeux de la révolution de l’innovation 2.0,

>> découvrez le livre "Engagez-vous 2.0 !"

Et, pour trouvez des Startups dans tous les secteurs et pays qui participent à cette innovation 2.0,

>> rendez-vous sur Sourcinno.com

Posts à l'affiche
Posts Récents
Archives
Rechercher par Tags
Retrouvez-nous
  • Facebook Basic Square
  • Twitter Basic Square
  • Google+ Basic Square
bottom of page